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My own *Nakhal Jones* Diary
19 août 2006

Fight the power

Countdown : encore J-14 avant la libération de Cleave.

Sound for today : Rage. Dans le mood du jour : le warrior est de retour !


Séance Fight the power, après deux jours de repos.
L'oasis de zen n'était qu'un leurre destiné à m'endormir ? Ou simplement à hypnotiser ses spectateurs ?
Le Warrior est de retour. Le révolutionnaire aussi. Mini-Terroriste, c'était bien lui aujourd'hui.
D'ailleurs, lorsque j'arrive et que je l'appelle, il ne lève même pas la tête. Mais lorsque je lance un "Mini-Terreur, alors ?", il abandonne son chardon pour me rejoindre.
Toujours se fier aux impressions premières !

Au travail, la donne se profile peu à peu.
Le pas est bon, le cheval franchi presque d'entrée. De quoi endormir les impressions du cavalier.
La mémoire est revenue, au moins à main droite; la tête au mur passe sans soucis. Le concept d'aliénation de la propriété, aujourd'hui, Marsu s'en fiche. C'est sa propre aliénation qui le travaille ;op
Le pas étant ce qu'il est, à savoir plutôt bien, passons au trot.

Et là, Marsu me jette son gant à la figure.
"Sur le Toubin, et tout de suite. A armes égales."
Ses armes, et surtout sa force et sa vitesse, il en use et abuse.
Mes armes, et surtout mon dos et mes jambes, je les affute.
Il veut sa liberté, je veux la mienne.
Il veut foncer, naseaux ouverts, et boire le vent. Je veux avancer normalement, dans l'équilibre.
Je tente de transiger et d'opter pour un trot très actif, mais dans l'équilibre. Il refuse. Il veut rester maître du poser de ses membres et de la cadence dudit poser ainsi que de l'équilibre de l'allure.
Fin de non-recevoir à chacune de mes demandes, donc.
Tu le prends sur ce ton ? Très bien. Fin de non recevoir pour toi aussi, alors.
Stop.
Et au galop.
Toujours pas décidé à capituler ?
Stop, alors.
Au trot. Et tant pis pour les fautes, je t'aurais à l'usure.

Il a fallu 45 minutes pour que Marsu commence à hisser le drapeau blanc.
Que l'on puisse achever quelque chose sans se battre.
Il est fâché, outré que j'ose intervenir. Très colère !
Alors, moi, je dois me contenter de ce que je peux avoir... et je m'en contente, même si je suis tout sauf satisfaite.
Il faudra bien conclure sur quelque chose, et plus le temps passera, pire ce sera.

Nous finissons sur un cheval étiré, au trot, certes pas au mieux de l'équilibre, mais avec une petite amélioration de la décontraction.

A l'attache, il est insupportable; impatient, ombrageux.
Tente un dernier pied de nez avant de rentrer : forcer et partir, seul.
Tentative avortée, bien sûr. Mais qui en dit long sur l'esprit de la séance.

Certains jours, comme aujourd'hui, me dis que serais bien mieux dans grande propriété sous soleil, avec plein de chats (persans, siamois, angoras, gouttière, des chats quoi !), avec beau mec très riche et rien à faire de plus que ce qui me passe par la tête.
Les chats, c'est plus reposant. Un chat, ça vit sa vie et ça ne se mêle pas de la vôtre, certains jours. Pas de révolution chez les chats.
Beau mec très riche pas toujours exactement reposant, mais délassant et agréable.
Penser à opter pour ce type de solution.

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Commentaires
W
Euh, t'es sûre que les chats font jamais la révolution ?... Vais te présenter Sushi, boîte à conneries... C'est pas le Ché, c'est le Cha(t) !
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