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My own *Nakhal Jones* Diary
11 juillet 2006

Un thé dans les dunes du désert d'Ibn-Toubin

D'abord, et juste pour le plaisir, sans aucun rapport avec le reste. Mais j'aime ce titre... :-)


Aujourd'hui, j'avais pour objectif premier de travailler avec Marsu les pas-galop, galop-pas. Et en tête une image (suggérée) qui me plaisait bien : pause thé à la menthe sur la transition (quand on a un arabe au nom de terroriste... on ne peut s'empêcher d'avoir des envies d'exotisme !).  Et bien le sort en a décidé autrement, et pour ce faire a pris la forme d'un crapaud que je n'ai bien sûr pas embrassé, aucune chance de le voir se transformer en Prince Charmant, celui-là ;-)

Un crapaud au milieu du désert d'Ibn-Toubin, me direz-vous ? Et oui. Un crapaud tout ce qu'il y a de plus crapaud... Vert foncé, robe un peu striée, yeux globuleux qui clignotent : pas vraiment séduisant ;-/
Monsieur crapaud, donc, avait dû se réfugier dans le pare-bottes lors des pluies nocturnes provoquées par les douces mains de Philippe quand il tourne les manettes des asperseurs.
Je me mets en selle, et comme à mon habitude commence ma détente par deux grands tours de manège, rênes longues, histoire de nous mettre ensemble, Marsu et moi. Un tour à droite, un tour à gauche, Marsu s'étire, il avance, il est vraiment bien. Je remonte un peu sur les rênes, quelques cercles, puis on attaque nos voltes-épaules, voltes-tête au mur et autres gammes assouplissantes. Je fais bref, le cheval est bien, trottons. Pas si mal, le cheval vient bien, il se sert de son dos. Il s'ouvre un peu, mais nous n'en sommes qu'au début de la détente... Le cheval se cale : je repasse au pas, resangle, nous allons galoper.
Premier départ très mauvais, trop vite, trop de fesses en l'air (les siennes; les miennes ont du décoller un peu aussi ;-) ). Qu'importe, recalons.
Gamme d'assouplissements au galop : cercle, épaule, contre changement de main. Jusqu'au moment où....

...J'arrive en C, cheval rond qui fait un énorme bond : et là, je le vois. Le crapal est là. Enorme. Il a sauté du pare-bottes sous le nez de mon émotif. Je reprends la bête, fait un demi cercle, et repasse... Et là, Marsu revoit Monsieur Crapal. Branle bas de combat chez le terroriste, il est à deux doigts de lui sortir une kalachnikov, ou peut être de faire Horse Bomb...
J'ai bien failli le prendre le nez dans le sable, mon thé à la menthe. Et plus aucune transition n'est passée correctement.
Pour couronner le tout, il a fallu sortir ce fichu crapaud que Marsu avait à moitié piétiné, une abomination, beurk !

Mais Marsu ensuite a fort bien su canaliser son énervement, et on a retravaillé les variations d'amplitude au trot : un bonheur ! S'il continue comme ça, ce n'est plus 8 que jevais avoir sur mes trots moyens, mais 9 ;-)

manege2

Le désert d'Ibn-Toubin hors saison des pluies

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Commentaires
L
le retournement du crapal aux yeux globuleux, de quoi imaginer la frayeur du crapal face au terroriste, lol. <br /> bon thé pour la prochaine fois, bisous
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