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My own *Nakhal Jones* Diary
26 juillet 2006

De l'exorcisme appliqué aux girafes

Mood of the day : Portishead.
Parce que malgré l'été, malgré le soleil, un beau Poulain est en train de lutter et de s'accrocher à une étincelle de vie. Et qu'il ne mérite pas de partir si tôt. Alors, vous qui passez par ici, allumez une petite flamme pour que la sienne continue à briller.


Après la séance catastrophe d'hier, j'hésite à longer.
Il fait chaud, très chaud, trop chaud !

Récupération de la bête dans son pré. Il a de l'ombre mais s'entête à déguster des chardons en plein cagnard. Bizarre, ce cheval...
Douche intégrale en raison de la chaleur, habillage, en selle. Direction le manège où Prof donne un cours, puis un autre... Je sais que je ne pourrai jamais m'énerver ou déborder, comme ça ! Deux précautions valent mieux qu'une...
Mais non, Marsu est bien luné. Il n'y a plus cette tension, probablement dûe à l'orage. Et la cavalière qui travaille avec Prof est très sympa, sa jument adorable, et là j'ai envie de faire des efforts (pas comme avec Cavaliericus Aveuglex Toubinicis var. Jelly !). Ni crapaud, ni oiseau en vue : horizon dégagé, les dieux sont avec nous ;o)

Marsu est un peu raide au début; mais quelques assouplissements plus tard, son pas est honnête. Pas fantastique, j'ai connu mieux; mais pas si mal.
Je passe assez rapidement au trot, pour dénouer le pas. Au trot, l'esprit de Sophie la Girafe prend possession du Marsu un cours instant (un exorciste, vite !). Heureusement que Coach est là pour m'épauler dans mes incantations d'exorcisme : quelques mantras ("Sophie, sors de ce corps ! Sophie, sors de ce corps !"), hanches en dehors sur le cercle et station assise du popotin cavalier plus tard, tout rentre dans l'ordre.

Pour ne pas gêner la cavalière en plein cours, je fais simple mais tente efficace : cercles, épaules, huit, variation d'allure sur les grands côtés... "Plus doucement !" conseille coach. Aussitôt dit, aussitôt fait. C'est magique : dès qu'elle ouvre la bouche,  ça marche. Je dois faire des choses inconsciemment, je ne vois pas d'autres solution ! Elle dit "plus doucement", sans autre spécification, et hop, sans que j'aie l'impression de faire quoique ce soit, Marsu s'arrondit encore plus, rebondit mieux... Ma coach, c'est Albus Dumbledore !
Bref.

Le cours s'achève, et moi, je me retrouve enfin seule (enfin, avec Marsu).
Il est temps pour nous de galoper. Et bien le galop est bien meilleur, et Sophie ne nous ennuie plus avec ses possessions intermittentes. Mais là, un mantra suffit. Volte, contre changement de main, on dépasse la ligne du milieu, plus loin encore...  Mais pas jusqu'à la serpentine, je sens que si le galop s'est amélioré, l'équilibre pour aujourd'hui me permettra certes de passer cette serpentine, mais pas dans de bonnes conditions d'équilibre. Tant pis, on y reviendra un autre jour !

Repassons au pas; cessionnons, Marsu. Traversons le manège sur la grande diagonale.
Au pas, au trot... Mais c'est bien ! Sophie fait quelques nouvelles tentatives de possession, mais là, Marsu la chasse de lui même. C'est loin d'être parfait, mais ça me va.
J'en profite pour retravailler un peu le trot : bien m'en a pris, c'est mieux !

Nous finissons par notre petit tour rituel dans les vignes, où à défaut de girafe ou de crapaud, nous croisons un serpent qui se faufile devant Marsu : arghhhhh de la cavalière, bond du cheval... Sintia, dans la même situation, en avait tué un d'un coup d'antérieur. Marsu, lui, se contente d'adopter une attitude "Courage, fuyons !"
Nous rentrons donc le coeur battant... mais la décontraction de Petit Cheval, une fois pied à terre et débarassé de ses atours, est réelle. Et ça, c'est THE but ultime !

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