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My own *Nakhal Jones* Diary
9 août 2006

Todo Esta Aqui, part Two

Sound for today : Encore Cantat l'impolitiquement correct. Si rien ne bouge...


Première séance post-révolution du Marsu.
Le Che Cabanellera a dormi dehors, cette nuit. Il a pu surveiller son royaume, humer le vent, et surveiller ses guerilleros sous la pleine lune, alors que sa douce se tenait à ses côtés, séparés par un simple fil blanc.
C'est en seigneur qu'il m'accueille, relevant sa jolie tête au son de ma voix, gonflant son encolure et montant son dos.
Sans même la moindre négociation, il accepte de me suivre jusqu'au manège, sans rechigner.

Le Che veut bien, mais la décision de l'exécution, il préfère en disposer.
Et de cession, point n'est question.
"Je t'accepte sur mon dos. Que veux tu de plus, petite humaine ?"

L'humaine, ce qu'elle cherche, c'est la double cession nuque/mâchoire. Et elle a bien l'intention d'arriver à ses fins.
Marsu a passé l'âge de se balader ouvert et haut. Même s'il a la propulsion.
Il doit accepter d'être *toujours* rond et bas lorsqu'on travaille. Dos tendu, postérieurs dans l'axe. Et de ne remonter que *rond*. Il doit pouvoir s'enrouler, se dérouler, se relever, se rabaisser...
Hors de question de lâcher le morceau, donc. Et s'il faut enrouler, on enroulera.
Jusqu'à ce que cette jolie tête soit à sa place, que le mors soit franchi, que le dos soit en ordre et les jarrets dessous.

Négocions, donc. Mais que le Che sache que je ne lâcherai pas 1 mm, je veux parvenir à mes fins.
Nous sommes à armes égales : il a son dos, ses membres, son encolure, sa tête. Moi, j'ai mon dos, mes jambes, mes bras, mes mains.
L'objet des négociations : la cession, bien sûr; mais aussi l'équilibre, l'impulsion, l'incurvation. Mais aucunes des dernières n'ira, sans la première.

Premier round : résistance, dans les deux camps.
On s'observe. Pas longtemps : il passe à l'offensive le premier.
Et démarre le bras de fer.
Il se fige et refuse de céder.
Pour un oeil extérieur, il est *bien*. Pour son cavalier, le contact est très dur.
Ne pas lâcher le morceau. C'est lui qui doit s'incliner.
Mon arme du moment : mes jambes. Je le passe de l'une à l'autre : faire passer le postérieur interne dessous, puis réaligne le postérieur externe. Sans lâcher une seconde dans mes mains. Tirer, certainement pas. Mais hors de question de mollir, même une seconde.
Le temps passe. Il cèdera le premier.

Deuxième round : tests divers.
Il attend la faille, le moment où il va pouvoir s'affirmer à nouveau. et bien sûr, la faille arrive.
Le Che reprend du poil de la bête. Et essaie de m'emmener là où il le souhaite.
Pas de chance, garçon. aujourd'hui, je ne me laisserai pas faire !
Et on repousse les hanches, on refait passer le postérieur, on aligne bien dans l'axe.
D'épaules en dedans en voltes, de résistance (dos-mains) en descente d'aides, le Che finit par plier.
Presque plus de résistance.

Troisième round : le bonheur !
Il a enfin compris. Compris que j'étais dans son camp, que moi non plus, je ne voulais pas finir abêtie et abrutie, mais que je savais que le chemin qui nous mènerait à la liberté passait par quelques concessions.
Il a compris que c'est en faisant ce que je souhaitais qu'il allait pouvoir s'exprimer. Pas trop tôt !
Je peux maintenant me détendre et le laisser vivre dans le cadre que je lui ai fixé.
Profite, garçon; parade, avance, frime. Là, tu es beau !
Todo esta aqui. Et pourvu que tout y reste !

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